Résumé :
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En URSS, les autorités éliminaient sur la pellicule des photos officielles la silhouette des apparatchiks tombés en disgrâce. Ils disparaissaient souvent réellement ! Et si c’était leur effacement sur les clichés qui provoquait leur élimination physique ? C’est dans cette logique surprenante qu’Heinrich, photographe dans le Moscou d’aujourd’hui, découvre par hasard qu’il a hérité de son père, ancien « retoucheur » du KGB, ce don d’escamotage. À travers de sanglantes péripéties, il a peu à peu la révélation que de mystérieux personnages le manipulent pour l’utiliser à des fins criminelles. Jusqu’où iront-ils ?
Avec une intrigue qui inverse cause et conséquence, Dmitri Stakhov s’installe dans une confusion chronologique où on s’essouffle à le suivre. Les épisodes importants sont rapportés à l’avance, comme des projections imaginaires, avant qu’elles deviennent réalités. Les ingrédients classiques d’un thriller moderne, corruption, mafias, gangsters, trésor disparu du parti communiste, femmes fatales, peinent à s’articuler de façon plausible dans un univers artificiel pas très convaincant. L’idée de départ, un peu folle mais originale, aurait peut-être mérité d’être traitée avec humour.
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