Résumé :
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2h18 ! Les hurlements de leur mère terrifient les deux petits garçons réfugiés dans leur chambre. Au matin, la grand-mère s’inquiète du silence de son fils et lorsque la gendarmerie investit les lieux, c’est la famille entière qui a disparu. Pourtant des traces laissent envisager un drame. Le capitaine Bruno Albertini est chargé des recherches, une enquête qui s’avère délicate pour cet homme qui vit dans le village et connaît chacun des habitants.
Après un prologue glaçant, Nicolas Leclerc, déjà remarqué pour La bête en cage (Les Notes février 2021), déploie un scénario parfaitement construit et confronte son lecteur à maintes interrogations. Comment des vies peuvent-elles être balayées par la désolation, l’incompréhension et la haine ? Comment, dans un village paisible, les esprits peuvent ils s’échauffer mettant au jour des rancunes enfouies ? Comment des parents peuvent-ils passer à côté de la détresse de leurs adolescents, du repliement sur soi, de l’influence des réseaux sociaux et de l’aspiration à fuir une vallée nécrosée ? Rythmé par l’alternance de l’enquête et d’une longue lettre de confession, le roman ajoute à l’engrenage des haines et des rancœurs une réflexion profonde sur les liens familiaux. Nicolas Leclerc fait monter le suspense dans un thriller captivant qui vaut tant par l’intrigue que par l’écriture. Un véritable coup de cœur. (Maje et M.-N.P.)
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