Résumé :
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À travers une seule image, obsédante, lancinante, celle qui capture l’instant précis où Monet entre dans son atelier, je me suis efforcé de peindre les dernières années de la vie de Monet. C’est dans cet atelier de Giverny où il a peint les Nymphéas qu’il se sent à l’abri des menaces du monde extérieur, la guerre qui gronde, la vieillesse qui approche, la vue qui baisse inexorablement. C’est là qu’il va entamer le dernier face-à-face décisif avec la peinture. C’est là, pendant ces dix années, de 1916 à 1926, que Monet va poursuivre inlassablement l’inachèvement des Nymphéas, qu’il va le polir, et le parfaire.
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