Résumé :
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Avec le 10e et dernier album des Carnets d'Orient, Jacques Ferrandez boucle la saga commencée en 1986 qui relate l'histoire de l'Algérie depuis sa colonisation par la France. « Le jeu de la série, c'est de mêler les personnages de fiction dans un décor historique précis pour rendre la dimension humaine intelligible sans la résumer ni la caricaturer » témoigne l'auteur. Fidèle à son propos, il met dans leur contexte les rebelles des maquis intérieurs, les Pieds-Noirs et les Fellaghas, les militaires et les politiques français, les militants du FNL et ceux de l'OAS, autant de personnages qui, quel que soit l'angle de vue, sont tous des victimes. Dans l'extrême violence et l'atmosphère saturée de haine, il devient héroïque de prendre parti. Peurs, doutes, lâcheté et bravoure, tout se côtoie et s'entremêle pour écrire l'Histoire en lettres de sang, sur fond de règlements de compte, de putsch et d'état de siège. Tout à la fois scénariste, illustrateur et coloriste, Jacques Ferrandez, né en Algérie en 1955, sait de quoi il parle. Paysages et couleurs servent un trait assez classique, toujours sobre. Comme à la télévision de l'époque, des séquences d'informations passent en noir et blanc et les coupures de presse font la une pour tenter de décrypter une situation très complexe et toujours controversée. (source : les-notes.fr)
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