Résumé :
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J’aime » comme autant de petites situations insolites et caucasses. Car ce petit livre pourra semble-t-il autant toucher les enfants que les adultes. Avec ces petites phrases qui naturellement commencent toutes par « j’aime » (à l’exception du cauchemar et de l’ennui à table), tout un monde de petite fille rêveuse apparaît. Il y a l’école, papa et maman, les frères et sœurs, le chien et le doudou. Il y a aussi tante Zaza qui lance un concours de gros mots, le bouton du directeur d’école, ou encore la sorcière-épicière. Des petites phrases courtes, simples et efficaces, comme autant d’impressions parfois drôles parfois terribles. Pourtant ici, l’auteur ne vise pas l’originalité à tout pris. On retrouvera nombre de situations que chacun aura pu vivre. De cette répétition, on aura surtout le sentiment de toucher des petits moments de bonheur, des impressions d’enfance parfois trop vite oubliées. Les images de Natali Fortier, presque comme des vignettes colées ça et là, renforcent à coup sûr cette nostalgie et ces souvenirs perdus. Comme sorties d’un carton à dessin depuis longtemps oublié, les illustrations pastel enveloppent cet exercice de style d’une fine couche de mélancolie mais aussi d’innocence et de joie que l’on délecte à façon. Précipitez vous sur ce merveilleux livre, à consommer sans modération.
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