Résumé :
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Après le passage du cyclone, tout n’est que désolation, le hangar à bateau détruit, des arbres couchés en travers de la route, l’électricité coupée. La famille est saine et sauve. Bien qu’il éprouve un malaise à laisser sa femme seule dans cette brume étrange persistant au-dessus du lac, Dave part avec Billy au supermarché. Là règne le chaos, faute d’électricité. Levant la tête il voit, à la place du soleil, un disque d’argent dans une nappe opaque et étincelante avançant au ralenti. Puis arrive un homme épuisé, le nez ensanglanté, bredouillant « il y a quelque chose dans le brouillard qui a emporté John Lee !» Une centaine d’individus, locaux ou touristes retranchés, sont attaqués à la moindre tentative de sortie par des choses tentaculaires, oiseaux préhistoriques, araignées géantes. Le procédé permet l’analyse du comportement d’êtres humains enfermés pendant dix-huit heures en proie à la terreur ; de quoi les faire devenir aussi des monstres. L’auteur, en bon conteur, sollicite, dès les premières pages, la curiosité. Ce thriller fantastique tient en haleine en dépit de la frustration qui naît d'une fin sans conclusion laissant peu d’espoir. Cette nouvelle écrite en 1976 (d’où l'absence de téléphone portable) est déjà parue chez Albin Michel en 1987 et 2008. (A.T. et J.G.)� (source : les-notes.fr)
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