Résumé :
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Les policiers Erlendur et Oli enquêtent sur le meurtre d’une très jeune femme, retrouvée nue, violentée et étranglée, sur la tombe de Jon Sigurdson, héraut de l’Indépendance islandaise. Elle n’a aucune existence officielle. Pourtant, prostituée et droguée, elle devrait être connue des services sociaux ou médicaux, et de la police. Qu’elle soit originaire des « fjords de l’Ouest » (comme Sigurdson), qui se dépeuplent au profit de Reykjavík, a-t-il une signification ? Un réseau criminel, dirigé par un homme d’affaires dont la fortune immobilière est considérable, proche du pouvoir, va progressivement être mis à jour. Publié en 1998, inédit en France, c’est le deuxième roman d’Arnaldur Indridason (Ce que savait la nuit, NB avril 2019), et la deuxième apparition d’Erlendur, devenu depuis son personnage fétiche, et déjà entouré d’autres policiers qui deviendront également récurrents… Certes, il est un peu daté et l’auteur – prolifique et populaire, pas seulement en Islande – a fait mieux depuis. Mais il a déjà un regard aigu et des thèmes de prédilection, pour dénoncer les maux qui gangrènent l’Islande : violence, écrasement des plus faibles – ici à travers le scandale des quotas de pêche –, affairisme voyou, rude condition féminine… L’écriture d’Indridason s’est enrichie et nuancée depuis mais ses fidèles ne devraient pas être déçus. (M.Bi. et M.-C.A.) (source : les-notes.fr)
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