Résumé :
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Elle rêve qu'en dessinant une porte dans son appartement parisien, celle-ci s'ouvre sur les prés, les tournesols et les chèvres? Toute petite, elle avait déménagé avec ses parents et sa soeur en pleine campagne dans une ferme en ruine. Pendant que son père restaurait et que sa mère plantait, Catherine et sa soeur constituaient leur « musée » avec tout ce qu'elles trouvaient, à la manière de Pierre Loti qui « devant des nacres exotiques imaginait d'étranges rivages ». Un muret s'écroule et? Oh stupeur ! une sculpture ancienne ! Le début d'un trésor ? Après avoir échappé par miracle à la tuerie de Charlie hebdo, Catherine Meurisse avait dans son excellente BD La Légèreté raconté comment elle s'en était remise à la beauté, celle de Rome ou des chefs d'oeuvre du Louvre, pour la guérir de l'horreur. Avec Les grands espaces, elle récidive en se replongeant dans sa jeunesse et surtout dans la nature, dans le vrai, dans le beau, celui qui la conduit avec Loti, Zola, sur les conseils de Proust, du Poitou aux feuillages de Corot, des buissons de Watteau à la campagne de Poussin. Son dessin joyeux et enfantin donne à l'album une fraîcheur fort agréable. (C.J. et A.J.) (source : les-notes.fr)
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