Résumé :
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Ils sont partis sans intention particulière, un beau matin. En chemin pour l'école, ils se sont lancé un défi, à celui qui marche le plus vite et ils ont marché, marché? Pour l'un, une manière d'oublier les menaces d'exclusion (il est ukrainien), pour l'autre, d'échapper à la main facile de son père. Une journée, puis une autre, cinq en tout, avec petits vols pour se nourrir et effractions pour se mettre à l'abri. Le marathon vire à la fugue. Le rythme de l'écriture reflète la respiration, l'essoufflement des marcheurs. Les paysages défilent, urbains d'abord, parkings, zones industrielles, grands axes routiers. Avec les kilomètres, la nature apparaît, sentiers, forêts, bords de mer? Si l'horizon s'élargit, la faim se fait sentir, la fatigue aussi. Les risques grandissent et soudain l'angoisse, avec les avis de recherche placardés. Pour le lecteur aussi les interrogations et le stress augmentent. L'épilogue est une pirouette qui fait des héros les porte-parole d'une campagne contre les politiques d'expulsion. Le récit séduit par son écriture plus que par l?aventure vécue, par l'évocation des paysages qui défilent et les réflexions du narrateur sur ses relations avec son père. Il laisse une trace. (A.-M.R. et F.E.) (source : les-notes.fr)
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