Résumé :
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Exclu du monde cruel de Wall Street, le narrateur se souvient. En 1980, à New York, jeune loup de vingt ans, il se voue au dieu Argent. Suivent quelques années incandescentes et folles où, tout en travaillant comme un forcené, il se permet tout, en compagnie de ses pairs: sexe en tous genres, excès de cocaïne, luxe et prodigalité insensés. Broyé, il revit ces feux éteints. Après Arrive un vagabond (NB septembre 2012), situé dans l'Amérique des années cinquante, Robert Goolrick s'attaque au Wall Street des années quatre-vingt et à sa finance déchaînée : en une suite de flashes aveuglants, son héros narre son histoire, qu'il voit comme celle d'une époque. Tous ceux qu'il côtoie, femmes et hommes, sont exceptionnels physiquement et intellectuellement et aussi impitoyables et amoraux que lui. Presque tous sont implacablement détruits. Impossible de lâcher le monologue, à la fois simple, très élaboré et très bien écrit, de cet « Ozymandias » qui, tel son homologue de la série « Breaking Bad », provoque un véritable choc. Comme il le dit lui-même à la dernière page, en reprenant Shelley : « Contemplez mes oeuvres, ô Puissants, et désespérez ! » (source : les-notes.fr)
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