Résumé :
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Certains lecteurs seront surpris que Myriam Anissimov, auteur des très sérieuses biographies, ait pu avoir une jeunesse aussi fantasque et aussi riche en rencontres et aventures. Actrice dans des troupes expérimentales, chanteuse de cabaret, amie de stars du show-business et de la littérature (Albertine Sarrazin, Leonard Cohen, un acteur de westerns, un futur écrivain à succès), elle vit d'expédients et d'insolences, et pose sur le monde un regard lucide, humoristique et émouvant.
Tout part d'un règlement de compte avec sa mère, qui a élevé ses filles à la diable sans son mari, mort dans un accident de voiture. Cette femme qui tente d'oublier l'horreur de la déportation qu'elle a connue voudrait que sa fille s'en affranchisse. Mais c'est sans compter l'indépendance de l'auteur qui ne cesse de s'enfuir. Elle aime choquer, mais se retrouve souvent seule. Et elle commence à écrire. N'est-ce pas là sa vérité ?
Née en 1943 dans un camp de transit, en Suisse, Myriam Anissimov a toujours cherché, dans ses récits personnels (Le Marida, La Soie et les Cendres, Sa Majesté la Mort) et dans ses grandes biographies (Primo Levi, Vassili Grossman, Romain Gary), à s'expliquer les destins de persécutés et les courants de l'histoire qui entraînent les individus.
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