Résumé :
|
Le 8 septembre 1941, Leningrad est assiégée par les nazis ; les habitants de la ville s'organisent. Le siège durera jusqu'en janvier 1944. Le célèbre Dmitri Chostakovitch y compose la Symphonie de Leningrad, « La symphonie de la guerre », qui doit aider la population à garder le moral. Dans la cité dévastée par les bombes, où les cadavres s'amoncellent, Chostakovitch écrit les trois premiers mouvements faits de « tonnerre et d'éclairs » avant d'être évacué. Il revient au chef Karl Eliasberg de créer l'oeuvre avec un orchestre composé d'instrumentistes faméliques et épuisés. Sarah Quigley brosse le portrait d'un Chostakovitch habité par sa musique au point d'en oublier le monde environnant. La symphonie magistrale s'élabore sous nos yeux, captant la quintessence de la guerre. En parallèle à la naissance de l'oeuvre, l'écrivain s'attache aux hommes, à leurs faiblesses, leurs espoirs et leur abnégation lorsqu'ils résistent avec courage à la misère, la faim, la mort. Son évocation du fracas des bombes, de la terreur, du froid mordant, de l'instinct de survie des habitants émeut. Le héros de ce livre, c'est le peuple russe avec son âme passionnée, sa grande dignité et son amour de la musique. (source : les-notes.fr)
|