Résumé :
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Je me prénomme Hélène, j'ai vingt ans, je viens d'avoir mon bac. Après des années de pension mal supportées, je retrouve ma famille et diverses connaissances : grands-parents fiers, père un peu distant, belle-mère conciliante ? ma mère a disparu depuis plusieurs années ?, mes frères et soeur, un médecin, une correspondante d'outre-Rhin, et surtout Manfred, mon confident, ancien prisonnier de guerre allemand, ouvrier dans l'atelier de menuiserie familial... Cette histoire ordinaire écrite à la première personne, sans doute partiellement autobiographique, permet à Gisèle Bienne (Katherine Mansfield dans la lumière du Sud, NB septembre 2011) de s'exprimer dans une prose souvent proche de la poésie. Le style y est léger, spontané. Tout y est décrit avec tact. Les acteurs, sympathiques ou pas, sont magnifiquement peints. Le présent se mêle sans heurt au passé même douloureux et inavouable à cause des liens de certains avec l'Allemagne nazie. Les lieux ? chambre d'Hélène, escalier, jardin ? sont de véritables personnages. Au-delà d'une intrigue simple on est immergé dans le quotidien, les hommes, les fleurs, les animaux, les couleurs. Beau livre qui réconcilie, si besoin est, avec la vie. (source : les-notes.fr)
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