Résumé :
|
En 1996, lorsqu’il publie Julie de bonne espérance, Jean-Guy Soumy est déjà l’auteur des Moissons délaissées qui lui ont apporté la notoriété. Il apparaît comme le romancier du XIXe siècle en mouvement. Alors, brusquement, il se retourne vers le passé (1848) et trouve pour peindre la violence et la misère de cette époque en Limousin les couleurs les plus éclatantes.
Julie de bonne espérance est une fresque composée de scènes d’une puissance saisissante. Jean-Guy Soumy n’était pas encore l’auteur de La Belle Rochelaise (prix des Libraires 1998) et d’Un feu brûlait en elles, et le roman n’eut qu’un succès modeste. Pourtant… et c’est pourquoi nous le relançons aujourd’hui. 1847. Maxime revient de guerre : Révolté par les horreurs de la pacification en Algérie, il a déserté. Il rentre pour retrouver sa femme, Julie, laissée chez ses parents paysans et qui n’a cessé d’occuper toutes ses pensées. Elle, le croyant mort, s’est enfuie… Elle a suivi un chef de naveteaux, ces hommes sauvages qui mènent vers Limoges les bois flottants de la haute Vienne. Quand Maxime rejoint ceux-ci, elle a disparu. Survivant d’un combat singulier et d’une jacquerie, Maxime la cherche partout dans Limoges, à travers les bas-fonds, la prison, la révolution de 1848, accompagné d’un gamin merveilleux, nommé Fendu, frère limougeaud de Gavroche. Il la retrouve, ils se retrouvent. Une grande histoire d’amour, toute une société (presque inconnue) et tout un temps, en des images, en noir et rouge, d’une force incroyable.
|