Résumé :
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Ce récit est une oeuvre intime qui prend sur ses épaules la mémoire et le temps. Il a pour objet la dépossession, celle du nom, de la petite enfance et des illusions. « J'ai oublié mon père comme j'ai oublié celui que j'étais quand je l'avais encore », écrit Jean-Louis Ezine. Sa quête des origines se résume à une seule interrogation : qui était ce père qui l'avait sacrifié sur l'autel de l'honneur tandis qu'un autre, alcoolique et boiteux, lui donnait son nom en épousant sa mère ? En réponse à cette usurpation, l'enfant illégitime lui offrira la haine. Malgré la réalité dérangeante, l'amour d'une mère admirable, à laquelle l'auteur rend un émouvant hommage, le manque est là, entretenant les rêves sur un père aux multiples facettes, forgé dans la légende, dont le fils bien plus tard découvre l'infamie. Au pouvoir de la littérature de faire revivre le passé et de libérer des traumatismes, Jean-Louis Ezine ajoute la magie du langage. Le chroniqueur de France Culture, orfèvre des mots et de la phrase, nous tient sous son charme dans ce livre très personnel où il rompt le silence. (source : les-notes.fr)
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