Résumé :
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Des milliers de pages entassées, éparses, volantes, agrafées, mêlées de lettres, de notules, de pense-bête, de citations. C'est mon fatras. Un jour, témérairement, j'en ai extrait un feuillet et m'y suis retrouvée exactement comme sur une photo oubliée : très lointaine et toute proche. J'ai continué d'y puiser, écartant le convenu, le réitératif, le pas-tout-à-fait-moi. Et cette moisson hétéroclite est venue se mêler sans ordre au pêle-mêle actuel, car, bien entendu, je fatrasse de plus belle dans mon aujourd'hui que l'écriture à tous égards prolonge. Qu'en dire de plus ? Que cette propriété privée, mal entretenue, s'offre à la promenade, hospitalière mais point trop « à la française ». Une invite à s'y perdre un peu, de quoi aiguiser l'envie de se retrouver dans les mots de cette autre que de jour en jour je m'empresse de devenir. M. C.
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