Résumé :
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« Écris, Jeanne, écris pour toutes les femmes qui n'ont jamais pu s'exprimer. Grâce à toi, elles seront reconnues », supplie Elise Fischer à sa mère qui, à la veille de sa mort, sur son lit d'hôpital, ose enfin lui ouvrir son c ur. C'est le temps des confidences qui débute alors, quand chaque minute et chaque parole comptent. Ce temps passé à l'hôpital sera celui de la chance de Jeanne, celui du stylo tendu par sa fille qui lui permettra, enfin, de se dévoiler entièrement. Car Jeanne, d'origine alsacienne, a beaucoup à dire sur sa vie, sa famille, la guerre, son mariage ; beaucoup de questions aussi : pourquoi a-t-elle était élevée par ses grands-parents ? Pourquoi l'identité de ses parents ne lui aura-t-elle révélée qu'à l'âge de dix ans ? C'est aussi l'histoire d'un amour interdit pendant la guerre, puis celle d'un mariage non désiré à un Lorrain qu'elle nous révèle ici, car il faut bien donner un semblant de sens à sa vie Ce que Jeanne fera, sans rien montrer de ses blessures, grâce à une dignité, une force et un humour sans failles. Si ces pages scrutent l'intime, les secrets de famille, les non-dits, le rapport mère-fille, elles sont aussi le reflet d'un chapitre de l'histoire de la condition féminine dans une époque troublée. Qu'est-ce que signifie être une jeune femme alsacienne en terre étrangère pendant la guerre ? Qu'est-ce qu'être une femme cultivée dans un milieu ouvrier ? Comment être heureuse lorsque les malheurs vous accablent ? Elise Fischer rend ici un bel hommage à sa mère, grâce à ses dernières paroles et à ses cahiers secrets retrouvés.
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