Résumé :
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Tony Hillerman Pendant une représentation de La Traviata au théâtre vénitien La Fenice, on annonce brutalement que le célébrissime chef d'orchestre allemand Wellauer ne pourra diriger la suite du spectacle. Le maître gît dans sa loge, le visage horriblement déformé par la douleur. Le commissaire Brunetti se rend sur les lieux, et constate immédiatement que cette mort est suspecte : la victime présente tous les symptômes d'un empoisonnement au cyanure. Brunetti, policier pragmatique et intuitif qui mène son enquête comme une étude de moeurs, découvrira dans l'envers du décor vénitien et dans les coulisses de l'opéra la véritable personnalité d'un être cruel qui avait suscité autant de haine que d'admiration. Avec Guido Brunetti, Donna Léon a créé un personnage de l'envergure du Wexford de Ruth Rendell ou du Dalgliesh de P.D. James. Ce vénitien de pure souche, lucide, drôle et plein de tendresse pour les lieux et les gens, sait naviguer habilement dans les arcanes d'une hiérarchie policière engourdie et ses méthodes peu orthodoxes n'en sont que plus efficaces. La Sérénissime, avec ses brumes, ses canaux et le dédale de ses ruelles et de ses places secrètes, offre un décor de choix à ses investigations. Donna Léon est née en 1942 dans le New Jersey et vit à Venise depuis quinze ans. Elle enseigne la littérature dans une base de l'armée américaine située près de la Cité des Doges. Mort à la Fenice a été couronné par le prestigieux prix japonais Suntory, qui récompense les meilleurs suspenses. Il est déjà traduit dans six pays et a rencontré un grand succès en Allemagne, où il s'est vendu à plus de deux cent mille exemplaires. Traduit de l'anglais par William Olivier Desmond
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