Résumé :
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« Pas demain, la veille » que Loulou-Antoine (drôle de nom pour une fille?) sautera au cou de son père qu'elle ne voit plus que le week-end. Ni qu'elle pleurera par ce que son genou l'a lâchée à la récré. Pas plus qu'elle n'aura un mot gentil pour César, le SDF avec qui, tous les mercredis, elle poursuit d'âpres discussions? « Pas demain la veille » qu'elle s'apitoiera sur elle-même dans ce service hospitalier où elle a atterri, avec un mot mis sur sa maladie : cancer. « Pas demain la veille » que Loulou-Antoine baissera les armes? Le caractère moqueur et désagréable de cette fillette, qui refuse sa part d'enfance et part en guerre contre le monde entier, ne la rend pas très sympathique. Bien que l'on comprenne la nécessité de serrer les dents devant la somme de vacheries que la vie lui a réservées, la hargne et la souffrance rentrée accumulées au long du récit induisent une amertume difficile à surmonter. Un thème intéressant, mais un portrait déroutant par le ton excessif et décalé choisi par l'auteur. (source : les-notes.fr)
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