Résumé :
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Cet excellent volume de la collection " La Vie quotidienne " introduit le lecteur à l'opéra, où bat le coeur du Paris du Premier Empire, des romantiques et de Louis-Philippe. La haute société y tient salon, mais les classes moyennes n'en sont pas absentes. Le rideau s'ouvre sur Napoléon : peu connaisseur de l'art lyrique, il comprend pourtant le prestige que son règne et sa capitale peuvent en tirer. Les régimes passent, les ministères valsent, l'opéra reste : c'est une " succursale du Château ", la cour des Tuileries. La politique n'est jamais loin, mais la création est très inégale. La Restauration sombre dans le marasme des oeuvres légères et faciles, dont l'exotisme de pacotille et les grands ballets plaisent au public. Les chefs-d'oeuvre étrangers sont saccagés par d'obscurs arrangeurs. La presse trouve " qu'il y a trop de musique dans Don Juan de Mozart " !
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