Résumé :
|
Quand Karol Wòjtyla prêchait au pape... Cette " retraite au Vatican " n'est pas déplacée dans une collection de réflexion: il s'agit de méditations, les méditations d'un intellectuel, sociologue et théologien, qui est aussi un pasteur _ un pasteur polonais, de surcroît. Siméon, dont le cantique est comme la trame du livre, annonce que l'enfant, " lumière, pour les nations ", doit être un " signe de contradiction ". C'est bien comme " signe de contradiction " que nous sommes appelés à vivre notre être-chrétien, à commencer par l'auteur lui-même, entre les deux pôles de sa formation: l'attention lucide du philosophe, soucieux des courants de pensée contemporaine, souvent étrangers au christianisme dont ils prétendent se passer et, d'autre part, la fidélité passionnée du prêtre, fils d'une nation " qui n'a jamais dit oui qu'à Dieu, à l'Eglise du Christ et à sa mère ". La culture contemporaine affleure sans cesse dans ces méditations: l'auteur l'interpelle, la sommant de rendre compte, au nom de ses raisons propres, de la désespérance qui est en elle. Et il montre comment la révélation chrétienne apporte la réponse adéquate aux questions que le monde se pose et qu'il s'avère incapable de résoudre seul. Car malgré les contradictions, un " signe grandiose " est déjà dans le ciel: le signe d'une grande espérance pour tous les hommes. C'est ce signe qui préside au pontificat de Jean-Paul II.
|