Résumé :
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Son « rognon » la fait souffrir, les médicaments l’abrutissent elle se terre dans sa chambre malgré les « blagounettes » de papa et le dévouement de maman. Elle ne supporte pas les regards de pitié ou de dégoût : Abigaël a 20 ans et est amputée d’un bras. Puis arrive ce cadeau anonyme, La main coupée de Blaise Cendrars. Les sensations, les sentiments décrits, elle trouve dans cette lecture un réconfort. Elle ose sortir dans le parc étudier les oiseaux avec Aurèle son ami l’ornithologue, présent et silencieux. Les fous rires pendant les quatre jours en montagne achèveront de lui donner l’assurance qu’elle peut se gérer seule. D’un sujet sombre, le handicap à la suite de la perte d’un membre dans un accident de voiture, l’auteur a su proposer un roman lumineux. Le courage, la force de caractère d’une famille attentive, les plaisanteries du père – rire pour ne pas pleurer - , le langage et les réparties spontanées de la soeur donnent une image vivante et optimiste. Écrit sans pathos, ce roman positif souligne l’importance du rôle discret et patient de l’amitié et de l’amour dans cette reconstruction. Cette lecture est une agréable surprise. (A.T. & A.D.) (source : les-notes.fr)
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