Résumé :
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Marzi et les traditions familiales Pour qu'elle se sente moins seule, les parents de Marzi lui offrent un cochon d'Inde. Ravie, Marzi profite d'être seule dans l'appartement pour le laisser gambader à sa guise ; sa mère découvre le pot aux roses en raison des myriades de crottes minuscules qui jonchent le sol. Un jour qu'elle observe des fourmis, disposant arbitrairement des obstacles sur leur chemin, Marzi imagine qu'elle est à la place de Dieu. Toutefois, elle se sent terriblement gênée de savoir que lui peut tout voir, même dans l'intimité, jusqu'à ses moindres pensées... Et puis vient l'âge de la première communion. C'est une étape importante, et Marzi ne veut décevoir personne. On lui dit que pour rencontrer l'amour de Dieu, elle doit se confesser. Alors elle fait une liste. Elle en a trouvé vingt ! Mais est-ce qu'une petite bêtise est un péché ?Ce deuxième volume poursuit l'exploration de la vie de la fillette, en Pologne dans les années 80, à travers son regard. Un regard sans concession, sans faux-semblants, et sans manière. Qu'elle évoque le catholicisme omniprésent, la spiritualité convenue vers laquelle on la pousse, les rapports difficiles avec sa mère, ou bien encore l'état de guerre, déclaré officiellement par Jaruzelski mais pourtant invisible, Marzi témoigne de la même impatience à vivre que dans le premier tome. Cet esprit vif, presque opiniâtre, se heurte à un monde qui parfois lui échappe, qu'on veut lui épargner aussi (à tort ou à raison), mais qu'elle embrasse de toute la force de ses 7 ans. C'est tout simplement sa vie qu'elle revendique ! Une vision piquante et savoureuse de l'enfance, exprimée dans de courtes chroniques à la fraîcheur rarement rencontrée.
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