Résumé :
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L’Alopèce, un quartier populaire d’Athènes, en -455. C’est là que vit Socrate, jeune apprenti dans l’atelier de son père, casseur de pierre. Les commandes ne manquent pas en ces temps où la reconstruction de la ville bat son plein. Le travail est rude pour l’adolescent qui vient de quitter l’école ; le rêveur préfère flâner dans le quartier voisin, le Céramique, haut en couleurs et en plaisirs, où parmi des bonimenteurs venus de l’autre bout de la méditerranée tenter fortune dans la Cité, il va croiser d’authentiques philosophes et découvrir le bonheur de la réflexion. Evidemment, on connaît la suite. Mais ce texte qui se lit comme un roman enchaîne pour notre plaisir les péripéties mouvementées de la vie de ce drôle d’homme, éveilleur de consciences, qui suscite autant d’amitiés ferventes que de rancoeurs féroces. Sa force : un total désintéressement et une constance dans ses principes. Christopher Bouix fait vivre un personnage à l’humour ravageur et au sens de la répartie réjouissant. Chemin faisant, on mesure l’étonnante actualité du philosophe détracteur du prêt à penser, des ambitions, des populismes et fanatismes qui sont le lot de tant de démocraties modernes. A la lecture de ce texte, quel lecteur adolescent ne rêvera de croiser sur sa route un tel mentor ! (C.B.) (source : les-notes.fr)
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