Résumé :
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Son père a quitté la maison depuis plusieurs semaines, et n’est pas revenu : il aurait été vu près d’une place de Grenoble. Sur cet indice, Théo part à son tour, sac au dos, sans prévenir sa mère, pour tenter de le retrouver. Au lieu indiqué passe la maraude par laquelle des bénévoles apportent chaque soir un peu de soupe et de réconfort aux sans-abri de la ville. Théo ne sait comment faire pour questionner ces gens que tant d’histoires diverses ont conduits dans la rue. Il installe son duvet dans un parc, s’immerge peu à peu dans ce monde. Théo parle à la première personne. Un chapitre sur deux, son récit est entrecoupé par les réflexions et souvenirs de quelques sans-abri dont il croise le chemin. Chômage, divorce… Chacun incarne un de ces parcours qui font basculer une vie. Déshumanisation, perte de l’estime de soi, difficultés du quotidien, bassesses, rivalités, dangers, mais aussi gestes d’entraide, sont dépeints sans mièvrerie, avec vérité et délicatesse. La conclusion heureuse pour Théo et son père offre une issue positive à ce tableau de la vie dans la rue qui n’use jamais de la corde sensible, mais sonne juste dans la simplicité du ton. (M.T. et A.T.) (source : les-notes.fr)
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